Philippe Bouvard : profession «humoraliste» (portrait inédit).

 

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Philippe Bouvard, dont le dernier ouvrage, Ma vie d’avant, ma vie d’après, vient de sortir en librairie, se livre à la caméra de Jacques Pessis et Benoît Lecomte. Dans un nouveau volet d’Empreintes qui lui est consacré, il revient sur son parcours, sa passion pour le journalisme, les rencontres clés de sa carrière et les émissions phares qu’il a présentées. C'est à découvrir sur France 5 ce vendredi 4 mars à 20h35.

 

Etraits :

 

«Cette bibliothèque, c’est mon refuge. C’est là où je travaille, entouré de livres que je n’ai pas forcément lus, mais qui me rassurent parce que je sais que si j’avais besoin d’un renseignement, si j’avais besoin de quelque chose que j’ai oublié d’apprendre au lycée, toute la culture du monde est autour de moi».

 

«Toute ma vie aura été tendue vers la réalisation de rêves d’enfant. Des rêves parfois un peu dérisoires : avoir une bibliothèque avec une échelle, occuper le fauteuil de Pierre Lazareff. Faire de la télévision ou de la radio ne faisait pas partie de mes rêves d’enfant parce que, pratiquement, ni l’une ni l’autre n’existaient à l’époque....»

 

«J’ai senti très vite que j’étais plus petit que les autres et qu’il fallait que j’en joue pour établir avec mes petits camarades un rapport de force satisfaisant».

 

«Je crois que si je travaille autant aujourd’hui, c’est pour rattraper ma paresse d’adolescence. C’est-à-dire que je n’ai rien fait jusqu’à 21 ans».

 

«Si j’ai inventé à la télévision certains concepts, ce n’est pas parce que j’étais plus imaginatif que les autres, mais parce que j’étais aux débuts de ce média et tout était à inventer. Simplement, j’ai essayé d’apporter un ton un peu décalé».

 

«J’ai beaucoup frimé dans ma vie, mais je suis dans un milieu de frimeurs. Si je ne veux pas me faire remarquer, il faut que j’aie tous les défauts de la société dans laquelle je vis. Je les ai eus. Et puis je ne m’en repens pas trop parce que, finalement, si on n’a pas de défauts, si on n’a pas de vices, on n’a aucune personnalité».

 

«Partout où je suis allé, que ce soit à l’école communale, au lycée ou à l’armée, j’ai fait un journal».

 

«Quand, aujourd’hui, je pense à ce qu’on hésitait à dire il y a trente-quatre ans, à ce qu’on dit aujourd’hui — des énormités, des horreurs, drôles, mais des horreurs quand même —, je me dis : « Mais qu’est-ce qu’on dira dans cinq ans ? » Et là, je suis un peu terrifié».

 

Crédit photo © P6 Production

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