Sur la route, une nouvelle façon de vivre heureux (Zone interdite)

 

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TVNEWS tele Est-il possible aujourd’hui en France de vivre autrement ? Peut-on quitter le mode de vie sédentaire pour prendre la route et renouer avec le nomadisme ? Sans appartenir à la grande famille du cirque ni à celle du voyage, ils sont de plus en plus nombreux à tenter l’échappée. A pied, en roulotte, en camion aménagé, ils essaient de créer leur espace de liberté, en marge d’un système qu’ils jugent sclérosant.

 

Le magazine Zone interdite les a suivis pendant plus d’un an. A découvrir ce mercredi 22 août à 20h50 sur M6. Un document d’Aurélien Chapalain – Tony Comiti Productions.

 

Avant de plaquer son job de manutentionnaire et son appartement, Nono, 27 ans, avait « une boule au ventre ». Jusqu’à ce qu’il rencontre une bande de punk-routard et décide de les suivre. Il connait dans les premiers temps la rue, la manche, promène son sac à dos et ses chiens de squats en squats. C’était il y a cinq ans. Depuis il s’est acheté un camion qu’il a aménagé lui-même et gagne sa vie en faisant le tour de France des saisons agricoles. Toujours en bande, ils vont de problèmes d’argent en problèmes mécaniques mais heureux, sur une route où rien ne se passe jamais comme prévu. Une route où Nono va rencontrer l’amour, en la personne d’Aurélie. Une jeune punk de 27 ans qui finance sa vie de routarde en travaillant comme infirmière. Nono partage aussi la route avec sa « frangine », sa meilleure amie Jimica. Elle non plus n’a pas trouvé sa place dans ce qu’elle appelle le « métro-boulot-dodo ». Comme lui, elle est issue de la petite bourgeoisie provinciale. Son bac en poche elle décide que son camion sera désormais sa maison, et comme Nono ça dure depuis 5 ans.

 

Joël a 49 ans. Pendant 25 ans, il travaille comme chauffeur routier. Il a une maison, une famille mais un sérieux problème avec l’alcool. Une addiction qui lui fera tout perdre. Malgré les traitements et les hospitalisations, rien n’y fait. Un jour il décide de jouer sa dernière carte en réalisant un rêve de gosse : vivre en roulotte avec des chevaux. Il la construit lui-même et part droit devant. C’était il y a deux ans, depuis il n’a plus bu une goutte d’alcool. Grace au RSA et à la générosité des gens qu’il croise, il voyage aujourd’hui de village en village, avec Tim, un apprenti roulottier.

 

La route a ses belles histoires mais aussi ses naufrages. Pierre-Anaël, 28 ans, rêvait de nomadisme mais après six ans de bourlingue, de petits boulots en squats, sa route se limite au trottoir où il fait la manche. Quand l'équipe du magazine de M6 le rencontre, il est usé, décide d’en finir et de rentrer dans le rang. Il rêve désormais d’un appartement, d’un boulot et d’une famille, comme tout le monde. Mais il est plus facile de sortir du système que d’y entrer. C’est ce parcours à l’issue incertaine qui a été filmé pendant un an.

 

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R
<br /> "Grace au RSA et à la générosité des gens qu’il croise, il voyage aujourd’hui de village en village, avec Tim, un apprenti roulottier."<br /> <br /> <br /> oui chacun a le droit de choisir sa vie - ce qui me gene plus c'est quand c'est la collectivité qui paie et non pas la personne qui se finance...<br />
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