Paris-Berlin, destins croisés : dès ce samedi soir sur ARTE.

Paris-Berlin, destins croisés : dès ce samedi soir sur ARTE.

Comment, en trois siècles d’une histoire tumultueuse, les capitales française et allemande ont grandi en miroir l’une de l’autre.

Une passionnante épopée urbaine, qui combine l’art de la synthèse avec un lumineux sens du détail, à suivre ce soir puis samedi prochain à 20h50 sur ARTE.

En plus de trois siècles d’une histoire tumultueuse, du XVIIe siècle à la fin du XXe, la relation entre Paris et Berlin ne s’est pas résumée à des guerres terribles et incessantes. C’est aussi leur compétition pacifique, leur émulation et leur fascination réciproques qui ont façonné en partie les deux métropoles que nous connaissons aujourd’hui.

Frédéric Wilner retrace avec fluidité cette foisonnante épopée urbaine, racontant l’évolution territoriale et architecturale des deux villes à la lumière de leurs histoires politiques et sociales parallèles, et faisant vivre les grandes phases de leurs métamorphoses successives grâce à un lumineux sens du détail.

Des reconstitutions en 3D, une riche iconographie, et de magnifiques prises de vue d’aujourd’hui, en grande partie aériennes, illustrent le récit alerte de spécialistes français et allemands de l’urbanisme ou de l’architecture (dont Alexandre Gady, Nicolas Chaudun, Étienne François, Florian Hertweck, Gabi Dolff-Bonekämper…).

Ce samedi, parties 1 et 2/4 :

20h50, les frères ennemis. Qu’y a-t-il de commun entre la ville la plus peuplée de son époque et une capitale en devenir qui compte environ vingt fois moins d’habitants ? C’est ainsi que l’on pourrait résumer le rapport de force entre Paris et Berlin quand, en 1685, Louis XIV provoque l’exil de centaine de milliers de ses sujets protestants – et que le Grand Electeur du Brandebourg en attire quelques milliers en Prusse. Ce premier film est l’histoire d’une fascination : celle que nourrit une petite ville sans passé envers une cité à l’histoire prestigieuse. La grande ville est alors à la pointe de l’architecture ; et la petite ville s’en inspire pour inventer son propre modèle. Où l’on voit planter les tilleuls de la célèbre avenue Unter Den Linden, naître les Grands Boulevards et le Faubourg Saint-Germain, expulser les morts du centre de Paris et, sous l’égide de Frédéric II, le premier et francophile roi de Prusse, surgir sur les bords de la Spree des places inaugurées sur les rives de la Seine.

21h40, la course à la modernité. 1806 : Napoléon et ses soldats remportent les batailles d’Iéna et d’Auerstadt et s’emparent de Berlin. De cette occupation va naître le nationalisme prussien mais aussi une spectaculaire modernisation du royaume et de sa capitale. Car une fois la victoire remportée sur l’Empire français, Berlin développe sa propre architecture et trouve sa vocation dans l’industrie ferroviaire et la sidérurgie. Après avoir payé au prix fort la défaite de Napoléon, Paris s’offre un formidable rebond avec les grands travaux d’Haussmann. Paris se transforme ainsi pour devenir la « capitale du XIXe siècle ». Où l’on révèle aussi une correspondance méconnue entre le cheval noir de la statue équestre d’Henri IV et le quadrige de la Porte de Brandebourg ; où un prolétariat berlinois de plus en plus nombreux s’entasse dans des logements insalubres, les Mietskasernen ; où les « fortifs » de Thiers voient s’étendre à leur périphérie le plus grand bidonville d’Europe, la « zone »…

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C
Superbe doc ! :) (y)
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