Un cycle cinéma asiatique au mois d'août sur ARTE.

Le mois prochain, en août 2020, la chaîne ARTE vous emmène à la découverte du cinéma asiatique en huit films et un documentaire.

 

Lundi 3 août à 20h45, Une femme dans la tourmente

De MIKIO NARUSE (Japon, 1964).

Jeune veuve de guerre, la douce Reiko s’occupe de sa petite épicerie qui la fait vivre avec sa belle-mère et Koji, son beau-frère qui, depuis son retour de l’université, se cherche entre nuits alcoolisées, bagarres et parties de mahjong. Un soir, Koji avoue ses sentiments à Reiko. 

 

Lundi 3 août à 00h30, Saya Zamuraï

De HITOSHI MATSUMOTO  (Japon, 2011)

Kanjuro Nomi, un vieux samouraï qui a déserté son clan, est condamné par le seigneur local aux «travaux de trente jours» : il doit impérativement faire sourire le fils du prince, dépressif et mutique depuis la mort de sa mère. En cas d’échec, Kanjuro devra se résoudre à un suicide rituel en public.nippone.

 

Lundi 10 août à 22h45, La forteresse cachée

De AKIRA KUROSAWA (Japon, 1958)

Au temps du Japon féodal, deux escrocs se retrouvent mêlés à une guerre entre clans rivaux. Attirés par le trésor de la princesse d’Akizuki et de son samouraï, ils vont les suivre jusqu’au royaume Hayakawa où ils pourront trouver refuge... Mélant tragédie, burlesque, road-movie et film d’action, cette grande fresque épique est l’un des plus grands succès d’Akira Kurosawa. George Lucas y trouva une influence majeure pour sa mythique saga Star Wars.

 

En exclusivité sur arte.tv jusqu’au 29 août, A Touch of Zen

De KING HU (Taïwan, 1969)

Entre la Chine et la Mongolie, à l’époque de la dynastie Ming, un jeune lettré vit seul avec sa mère près d’une citadelle en ruines, que l’on dit hantée. Il y fait la connaissance de la belle et mystérieuse Yang Hui-chen, fille d’un général assassiné, qui a trouvé refuge dans un monastère, où elle apprit à combattre. King Hu est le premier à donner une dimension esthétique et poétique aux séquences de combat. Devenu mythique, ce film qu’il mit quatre ans à tourner, va le révéler au public occidental. Ang Lee lui rend un hommage direct avec Tigre et dragon.

 

En exclusivité sur arte.tv jusqu’au 29 août, Mr. Long

De SABU (2017)

Après une mission qui a mal tourné, un tueur à gages taïwanais part se terrer dans une petite ville japonaise et crée bientôt un petit restaurant de nouilles, métier pour lequel il se découvre un talent insoupçonné.

 

En exclusivité sur arte.tv jusqu’au 29 août, Blind Woman’s Curse

De TERUO ISHII (Japon, 1970)

Akemi, cheffe d’un clan Yakuza exclusivement féminin, blesse une rivale aux yeux lors d’une rixe avec un clan adverse, la rendant aveugle. Commence alors une mystérieuse malédiction vengeresse.

 

En exclusivité sur arte.tv jusqu’au 31 août, Ichi, la femme samouraï

De FUMIHIKO SORI (Japon, 2008)

Dans le Japon médiéval, Ichi, une jeune orpheline aveugle de naissance, gagne sa vie en jouant de la musique de village en village. Derrière ses airs fragiles, elle possède un talent exceptionnel dans l’art de manier le sabre et tous ceux qui se mettent en travers de son chemin finissent en morceaux.

 

En exclusivité sur arte.tv jusqu’au 29 août, Le vagabond de Tokyo

De SEIJUN SUZUKI (Japon, 1966)

Tetsuya, ancien tueur à gages, a décidé de renoncer à la violence pour se lancer dans l’immobilier. Pris dans l’affrontement de son ancien clan avec un gang rival, il est contraint de se réfugier à la campagne. Suzuki, réalisateur contestataire, bouscule les clichés du genre dans ce polar délirant qui passe du noir et blanc à la couleur, du thriller à la comédie musicale, de la sérénité à une violence extrême.

 

Sur arte.tv du 25 juillet au 25 octobre, Yakuza Eiga, une histoire du cinéma Yakuza

D’YVES MONTMAYEUR

Grâce au cinéma Yakuza, descendant des films de samouraïs, les gangsters japonais accèdent au début des années 1960 au rang de mythe. Les clans soutiennent financièrement cette industrie cinématographique, racontent leurs méthodes et leurs histoires, certains deviennent même acteurs. Plus tard, les films défont leur réputation glorieuse, allant parfois jusqu’à se retourner contre eux. Yves Montmayeur retrace l’histoire d’un cinéma subversif et de ses évolutions, étroitement liée à celle de ses (anti-)héros.

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C
Excellente sélection ! :) (y)
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