Les tribulations d'un Français en France, par le journaliste Philibert Humm.

À paraître dans un mois, le 5 mai prochain : Les tribulations d'un Français en France, ouvrage du journaliste Philibert Humm, vendu environ 16 euros.

Édité par Les éditions du Rocher, qui précisent que Philibert Humm ne tient pas en place. La vie pour lui est une aventure de chaque instant et la France, son horizon.

"Muni d'une pancarte "N'importe où", il réinvente l'art de l'autostop et se laisse porter, au gré des voitures et des rencontres (Valérie radiologue, Clémence étudiante aux Beaux-Arts, Salif professeur de karaté, Ismaël réfugié politique...). Il nous offre ainsi une idée tendre de la France et des Français. Prolongeant ses tribulations entre deux confinements, il loue un van avec la certitude que la France, c'est bien plus que la France. Montargis est la Venise du Gâtinais, Coutances la Tolède du Cotentin. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, Chicago est un quartier de Toulon, Nice une "petite Russie" et Rustrel le "Colorado du Luberon". L’Hexagone regorge de destinations qui ressemblent, parfois à s’y méprendre, à des lieux célèbres aux quatre coins du globe. C'est à ce voyage que nous invite Philibert Humm, dans le prolongement du livre à succès, écrit avec son ami Pierre Adrian, Le Tour de la France par deux adolescents d'aujourd'hui."

Le début du livre :

"Après le premier confinement, les trains recommencèrent à rouler. Nous venions de passer deux mois à demeure, privés de sortie. Un pays entier voulait prendre l’air : on lui offrait le droit de retourner travailler. J’occupais en ce temps-là l’emploi de critique d’art dramatique au Figaro, ce qui m’épate beaucoup quand j’y repense. L’actualité théâtrale venant à manquer, on convint qu’il fallait m’occuper.

Je proposai d’accomplir un tour du monde sans quitter la France. Notre territoire offre une grande variété de paysages, dit le manuel de géographie pour la classe de cinquième, et je me souvenais qu’un jour, dans une brocante de Longueuil (Seine-Maritime), j’avais dégotté une vieille affiche des Chemins de fer de l’État. Il y était écrit : « Coutances, la Tolède du Cotentin. » Et je pensais à Montargis qu’on appelle « La Venise du Gâtinais » ; et Granville : « La Monaco du Nord. » En cherchant un peu, j’appris que nous avions en France un Sahara, une Irlande, une Petite Belgique et trois Monaco. On ne m’avait rien dit. Le monde entier était à notre portée, là, juste sous notre nez. Cent pays habitaient le palier. Il suffisait d’y croire.

On établit que je partirais le lundi suivant pour une durée de trois semaines. Je rassemblai aussitôt un sac de couchage, une cafetière italienne, des cigarettes, quelques livres, un carnet. Pour faire la route, comme on dit, je louai à un garagiste de Bagneux son combi Volkswagen. Une bétaillère hippie de quarante ou cinquante ans d’âge, vigoureuse, rustique, équipée d’une gazinière et d’un service Arcopal."

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