Une Soirée Antonio Banderas et Pedro Almodóvar ce dimanche sur ARTE.

Une Soirée Antonio Banderas et Pedro Almodóvar sera proposée aux téléspectateurs d'ARTE ce dimanche 8 mai prochain.

Inédit en clair, Douleur et Gloire sera diffusé en première partie de soirée. On y retrouve Antonio Banderas, Penelope Cruz, Julieta Serrano, Asier Etxeandia.

Prix d’interprétation masculine (Antonio Banderas), Cannes 2019.

Incapable de tourner en raison de migraines, lombalgies, étouffements et autres acouphènes, Salvador, un cinéaste en vue, se cloître chez lui et se remémore sa jeunesse : sa vie pauvre au village dans une habitation troglodytique, avec pour seul horizon social l’entrée au séminaire. Il repense à ses relations orageuses et tendres avec Jacinta, sa mère, et à son premier désir pour Eduardo, le maçon analphabète qui les aidait à retaper leur masure. À l’occasion de la restauration par la cinémathèque de Savor, un chef-d’œuvre de jeunesse, il tente, après une brouille de trente-deux ans, une réconciliation avec Alberto, la vedette héroïnomane du film. À son contact, il entre dans une spirale de dépendance aux opiacés...

Et à 22h55, portrait inédit, Antonio Banderas et Pedro Almodovar, du désir au double. Un 52' de Nathalie Labarthe. 

Ils se sont connus, séparés, retrouvés. Immersion en archives dans quatre décennies de relation tumultueuse entre le cinéaste espagnol et son interprète masculin fétiche.

Si Hollywood a fait d’Antonio Banderas l’acteur espagnol le plus connu au monde, Pedro Almodóvar l’a découvert et a révélé son jeu subtil comme son sex-appeal. Venus de leur province, en quête d’émancipation ou d’horizons plus larges, les deux hommes se rencontrent au début des années 1980 à Madrid où Almodóvar est déjà l’enfant terrible de la Movida, cette exubérance culturelle qui saisit l’Espagne débarrassée du carcan franquiste. De dix ans le cadet de son mentor, Antonio Banderas passe sans transition du Théâtre national madrilène au cinéma excentrique d’Almodóvar, qui lui propose des rôles ouvertement gay. Le jeune Andalou timide sort des premières prises rouge comme une tomate. Mais il va s’y habituer et devenir l’alter ego du réalisateur, qui fait de lui l’incarnation du trouble au masculin, projetant ses états d’âme et ses fantasmes.

Avec le succès de Femmes au bord de la crise de nerfs et d’Attache-moi, l’acteur s’impose comme un sex-symbol et tape dans l’œil averti de Madonna. Il ne résiste pas à l’appel d’Hollywood, au grand dam d’Almodóvar, qui jugera sévèrement les prestations américaines de son acteur fétiche. Après Philadelphia, Banderas se plie aux stéréotypes des majors et endosse de bonne grâce la panoplie du mâle hispanique érotisé (Le masque de Zorro, Entretien avec un vampire, etc.). Après une longue pause (vingt ans) et de belles carrières, les deux hommes se retrouvent pour tourner La piel que habito, puis Douleur et gloire. 

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