Bruno Vandelli : "Je suis un être humain dévasté par les mensonges et calomnies qui ont été proférées sur la scène médiatique, sans aucune preuve tangible."

Affaire Bruno Vandelli : Accusations et défense. Le quotidien régional Nice Matin consacre deux pages à ce sujet ce jeudi.

Les témoignages s’enchaînent depuis les accusations portées par Yanis Marshall à l’encontre du danseur et chorégraphe Bruno Vandelli, lit-on. Un ancien élève témoigne et parle d’un prédateur, un manipulateur.

Celui qui a accédé à une forte notoriété de par sa participation à PopStars sort du silence. Interrogé à Cannes par Alexandre Carini, de Nice Matin.

Bruno Vandelli déclare être dévasté par les mensonges et calomnies qui ont été proférées sur la scène médiatique, sans aucune preuve tangible. "Des gens disent tout et n’importe quoi à mon sujet, et mon avocat m’a d’ailleurs conseillé de rester à l’écart de ce grand jeu médiatique."

Concernant les propos de Yanis Marshall, Bruno Vandelli répond ceci : "Pour moi, tout cela relève d’une espèce de vengeance, d’une sorte de complot, mais je ne me l’explique pas vraiment. Quinze jours avant ses déclarations, il était en vacances au Brésil, puis en Australie à bronzer sur la plage… Je le sais aussi très ami avec le gérant d’une école concurrente à Cannes. Et je déplore d’ailleurs qu’à travers ma personne, on touche aussi mon école et mon associée car de nombreux parents nous font confiance. Cela fait 25 ans que j’ai ouvert cette école, 25 ans que j’ai fait danser tous les Cannois. Je n’ai jamais eu de problème."

Vandelli reconnaît une relation avec Yanis Marshall. Une histoire d’amour, sans aucune violence, dit-il. "J’ai été son professeur à Cannes, il était amoureux de moi, mais au départ, il ne s’est rien passé. (...) Les choses entre nous se sont faites naturellement plus tard, lorsqu’il était à Paris, entre novembre 2005 et mars 2006" (Yanis est né fin 1989...). La plainte est prête, pour me défendre, poursuit-il. "Mais pour l’heure, aucune plainte adverse n’a été déposée. La justice ne me fait absolument pas peur, car je vais dire la vérité. Ce qui est horrible, c’est ce procès public avant la justice, dans les médias. On ne peut pas abîmer quelqu’un comme ça…"