Phénomène au box-office, la comédie Un p'tit truc en plus en est un également sur Canal+.

Artus a réalisé et interprété la comédie Un p'tit truc en plus. Un film visible dans les salles depuis début mai.

Ce long-métrage interprété également par Clovis Cornillac, Alice Belaïdi, Ludovic Boul notamment, avait réalisé une impressionnante première semaine : 1.10 million d'entrées avec à peine plus de 450 copies. Un chiffre hebdomadaire alors inédit pour une production française depuis Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu !

Le bouche à oreille extrêmement favorable a permis à cette comédie de poursuivre une carrière exceptionnelle. À ce jour, alors que la fin d'exploitation a lieu, Un p'tit truc en plus cumule 10.79 millions d'entrées en France. Seuls 24 autres films ont fait mieux (en incluant les Disney qui ont bénéficié de plusieurs sorties dans différentes décennies).

Canal+ propose cet énorme succès depuis le vendredi 15 novembre. Une semaine plus tard, la chaîne annonce un record historique : "Vous êtes déjà plus de 3 millions à avoir visionné le film."

Un P’tit Truc en Plus réalise un démarrage historique sur CANAL+ 🔥

Vous êtes déjà plus de 3 millions à avoir visionné le film : MERCI 🙏

Un P’tit Truc en Plus, seulement sur CANAL+. pic.twitter.com/fXZ4W2dfN7

— CANAL+ (@canalplus) November 22, 2024

Rappel du synopsis : Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé. Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.

Artus : "J’ai toujours eu envie de montrer ce dont sont capables les personnes porteuses d’un handicap mental : elles ont un imaginaire incroyable, une magie, ou une folie, qu’on ne rencontre pas ailleurs. C’est avec elles que je voulais faire un film. Pas sur elles. Le handicap, en soi, n’est pas le sujet. Ce film, c’est une colonie de vacances, avec tous les moments de vie que cela suppose, mais puissance mille parce que l’histoire, est portée et jouée, par des gens qu’on n’a pas l’habitude de voir au cinéma. J’avais été fasciné par « LE HUITIÈME JOUR ». A l’époque, je me suis dit : « ça y est, ça s’ouvre ! ». Mais la porte s’est refermée aussi sec. J’ai voulu y retourner parce qu’il faut que les choses bougent : les différences sont une force, j’en suis convaincu. Si on peut en rire, c’est sain et c’est mieux : moi-même, j’ai été gros et j’ai été le premier à faire des vannes sur mon corps... - De toutes façons, j’ai un côté sale gosse : plus tu me dis de ne pas aller sur un sujet et plus j’y vais. (Rires). Et il y a cinq ans, j’ai commencé à écrire ce film."