Dans les salles dès ce mercredi, Belle enfant, film avec Baptiste Lecaplain et Marine Bohin.

Dans les salles dès ce 24 juillet, Belle enfant. Bande-annonce ci-dessous.

Un film écrit et réalisé par Jim, interprété par Baptiste Lecaplain, Marine Bohin, Marisa Berenson, Albert Delpy, Caroline Bourg, Cybèle Villemagne, Haydee Borelli, Michael Cohen...

L’auteur de BD à succès JIM (Une nuit à Rome, l’invitation, Détox…) passe au film le temps d’une session d’1h46 qui fleure bon la comédie douce-amère, est-il annoncé.

Émily, jeune femme fantasque qui peine à devenir adulte, s’est détachée de sa famille dysfonctionnelle depuis longtemps. Lorsqu’elle apprend la tentative de suicide de sa mère, Émily décide de la rejoindre avec ses sœurs, en Italie… mais découvre que tout ceci n’était qu’une mise en scène, destinée à les rassembler dans une belle villa face à la mer. Furieuse, Emily s’enfuit dans Gênes où elle rencontre l’étrange Gabin, qui va l’aider à affronter les secrets de cette famille pas comme les autres.

Jim :

"J’ai toujours été attiré par le 7e art. A 20 ans, je réalisais déjà des courts-métrages. Mes BD, souvent, étaient des envies de films. C’est aussi pour cela qu’elles ont souvent intéressé le cinéma. Belle Enfant est un film qui a vu le jour en réaction à d’autres films qui ne se sont pas faits, de projets dilués en énergie, en réécritures, en castings… Celui-là, je me suis lancé sans rien lâcher.

Nous avions un tout petit budget. C’était la théorie des petits pas ! Au départ on tournait quand des sous arrivaient, trois jours ici, trois jours là. Mais sans savoir si nous arriverions à finir le film, s’il y aurait une sortie en salles… Le Covid n’a pas aidé, mais on a réussi à passer entre les gouttes. L’idée - ce que je répétais sans arrêt, comme un mantra pour nous motiver, est que si nous faisions du bon boulot, nous irions au bout du film. Côté BD, je dois beaucoup à mes lecteurs BD qui suivaient le projet, et investissaient dedans en achetant des illustrations que je dessinais. Sans lecteurs, pas de film ! C’était une période assez dingue en vrai, car entre les sessions de tournage, je dessinais énormément pour financer les techniciens, les acteurs, la location de matériel, la nourriture, les trains… Je crois que jamais un film ne s’est fait comme ça (rires). Plusieurs galeries vendaient des planches de mes BD, sans oublier mon éditeur, Bamboo, qui a toujours cru en ce film. Puis au bout de deux ans, emballés par les images tournées, les producteurs Octopolis et Mia Film ont rejoint l’aventure, ce qui nous a permis de terminer le tournage !

Cette fois, j’ai écrit et décidé de tourner rapidement. Nous avons fait d’abord un test pendant deux jours avec Marine et une équipe réduite. Tout le monde a été emballé. Nous sommes donc repartis en tournage deux mois après, avec cette fois les 3 « sœurs » du film. On avançait ainsi par petits bouts : une manière de faire complètement atypique mais qui nous permettait de préparer à fond 3 ou 4 jours de tournage pendant des mois. Tout était calé pour le Jour J. Nous n’aurions pas pu nous permettre une telle préparation sur un tournage « normal »."