Les choses sérieuses débutent ce dimanche, pour les coureurs du Tour de France cycliste. Etape courte mais nerveuse entre Le Grand Bornand et
Tignes.
Samedi, L'Equipe Magazine interrogeait Jean-Maurice Ooghe, réalisateur. Il y disait que filmer une étape en montagne, ça se prépare longuement. Il effectue chaque
année l'intégralité du parcours en voiture et parfois en hélicoptère pour les étapes de montagne, entre janvier e tjuin. Ce qui lui permet de savoir quels plans il peut ensuite demander aux
cameramans présents dans les hélicos et sur les motos.
- L'arrivée.
C'est, dit Jean-Maurice Ooghe, le seul encroit où on dispose des caméras fixes. Il en place 4 dans le dernier kilomètre et une demi douzaine juste après la ligne pour filmer
le visage du vainqueur, le podium..."Ce sont des images reprises en JT. Elles doivent être parfaites".
- Les hélicoptères.
2 hélicos assurent les prises de vues aériennes. Rôle parfois déterminant en montagne.
- Les motos.
Maximum de 5 motos de prises de vue. Enormément sollicitées en montagne car les favoris peuvent être disséminés. et il faut tous les suivre. "J'essaie aussi de mettre une
moto en arrière, pour filmer la souffrance du grupetto. Des moments forts".
- Les lignes à haute tension.
Avec les remontées mécaniques, le principal danger pour les hélicos. Jean-Maurice Ooghe, pendant ses reconnaissances, prend les coordonnées GPS de toutes ces lignes qui sont ensuite retranscrites
dans le road book. "Les pilotes sont ainsi prévenus".
- Les monuments.
"J'essaie de mettre en valeur le patrimoine. Depuis 1999, on met au point un guide destiné aux journalistes où on leur donne des précisions sur les monuments que l'on va montrer."
Dans l'étape d'aujourd'hui, par exemple, il est prévu qu'un hélico tourne autour de l'abbaye de Tamié.