1 Avril 2007
Jean-Luc Delarue était poursuivi pour "violences, outrages et agressions sexuelles" et a bénéficié d'une peine clémente à l'issue d'une procédure de "plaider coupable". Le procureur de la République de Bobigny, interrogé par le quotidien Le Parisien, dit que l'animateur-producteur de télévision n'a pas bénéficié d'un traitement de faveur.
Selon le procureur, la procédure retenue pour le juger, tout comme la peine infligée, entre dans un cadre tout à fait normal pour ce genre de faits. "Nous avons l'habitude de recourir à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) quand les faits ne sont pas d'une extrême gravité et qu'ils sont reconnus par leur auteur, si ce dernier a peu d'antécédents judiciaires. En 2006, 1 500 CRPC ont été mises en oeuvre à Bobigny. Le cas Delarue n'a rien d'exceptionnel".
"Nous aurions pu proposer une peine de prison avec sursis assortie d'une amende, mais le stage de citoyenneté nous a paru, en ce qui le concerne, plus efficace et plus pénalisant. Cette sanction est inscrite à son casier judiciaire. Nous sommes certains qu'elle sera exécutée puisque, s'il ne l'effectue pas, elle sera automatiquement convertie en deux mois de prison ferme. Peu de passagers indisciplinés dans les avions font l'objet de poursuites. J'ai voulu que M. Delarue soit interpellé dès son retour en France et placé aussitôt en garde à vue, ce qui n'était pas une obligation. Cela dit, ses excuses répétées et sa volonté d'indemniser les victimes ont joué en sa faveur".
Le stage sera une session de trois jours, avec pour encadrer les participants (dont Delarue) un sociologue. Avec forums , entretiens ou mise en situation pour favoriser la prise de conscience...
Entretien complet en libre consultation sur le site du Parisien.
Actu des médias par 2 passionnés, amateurs. Et tweets perso.
Voir le profil de leblogtvnews.com sur le portail Overblog