Inédit: Dans la peau d'un handicapé (parties 1 et 2).

 

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Que ressent-on quand on est l’objet d’une discrimination fondée sur la différence ? Quel regard les autres portent-ils sur vous quand vous vous retrouvez coincé dans un fauteuil ? Pour changer le regard de la société, Olivier Hallé, l’auteur et le producteur de cette « Série du réel » qu'est Dans la peau d'un handicapé, a souhaité « traiter le sujet sans être larmoyant, ni voyeur ou miséreux, mais juste en explorateur du monde moderne ».

 

A découvrir en première partie de soirée ce mercredi sur France 4.

 

Hayssam, Julien et Eve, trois jeunes valides, ont accepté de se placer dans la situation d’un handicapé pour vivre tous les aspects de la vie courante : prendre les transports en commun, accéder à une salle de spectacle ou à une discothèque, trouver un travail, fonder une famille… vivre tout simplement. Ils sont accompagnés dans leur expérience par une jeune paraplégique de 25 ans, Audrey, animatrice en centre de loisirs. Elle est ravissante, pétillante et respire la joie de vivre. Rien ne la distingue des autres jeunes femmes de son âge, à l’exception du fauteuil roulant dans lequel elle se déplace depuis cinq ans. « Je suis tombée de 2,5 mètres de haut en essayant bêtement d’attraper mon chat », explique-t- elle. De ce coup du sort qui l’a laissée paraplégique, elle ne relève plus désormais que les « côtés positifs ». Après le choc initial, avec l’encadrement des amis et de sa famille, Audrey a vite décidé de se battre.

 

Courage et force, Audrey, Louis, Mélanie, Bruno, Julie, Chandary, Abdelghani, les témoins de cette série du réel, en font preuve tous les jours. Comme Michaël Jeremiasz, tennisman de 30 ans, en fauteuil depuis dix ans, qui a dû surmonter les humiliations, entre réflexions et gestes déplacés. « Quelqu’un va vous dire très spontanément : Bah moi, si ça m’arrivait, je me tirerais une balle à votre place ! Il ne dit pas cela pour être blessant, mais c’est très blessant. Ça veut dire que votre vie ne vaut pas la peine d’être vécue, vaudrait mieux être mort. C’est ultra violent. » Mais il confie aussi : « Mon fauteuil est un véritable piège à filles en boîte, croyez-moi… depuis que j’ai eu mon accident, c’est une approche différente. On n’est plus dans le jeu de la drague, on oublie… C’est la fille qui vient vous parler. ». Et Julien en fera la très heureuse expérience en discothèque : « Avant de rentrer dans la boîte, je pensais que ça allait être très difficile d’aller vers les filles, et au final ce n’est pas moi qui ai fait le premier pas. C’est toujours les filles qui sont venues vers moi. » Aujourd’hui, parfaitement autonome, Audrey considère que son accident l’a rendue plus forte, plus combative. En servant de fil conducteur à cette série, elle souhaite « montrer que même si on a un handicap, ça n’empêche pas de voyager, de travailler, d’avoir une vie sociale, une famille ».

 

(Texte de Marianne Dachevoude / France 4)

 

Crédit photo Eve © Equilibre production.

 

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