31 Août 2010
En vente dès le milieu de cette semaine, et paru aux éditions First, le dernier livre en date de Didier Porte : "Insupportable ! Chronique d'un licenciement bien mérité" (264 pages).
« Quand je me remémore cet épisode, maintenant que j'ai pris le temps d'opérer un salutaire retour sur moi-même, je me dis que si j'avais été un minimum responsable, j'aurais dû comprendre à ce moment que j'avais outrepassé les limites du supportable, et profiter de la chance inespérée que m'offrait mon directeur d'admettre mes erreurs et de faire amende honorable. J'aurais dû formuler des excuses publiques et offrir sur un plateau [...] ma démission définitive de la radio, pour prix de mon pardon. J'aurais dû me sacrifier pour sauver l'honneur de France Inter. Eh bien, croyez-moi si vous voulez : ça ne m'est pas venu à l'idée... quel petit con j'étais !... »
L'éditeur rappelle que lorsque, en juin 2010, Didier Porte est licencié de France Inter en même temps que Stéphane Guillon, une vague d'indignation soulève l'opinion. « L'humour ne doit pas être confisqué par des petits tyrans », argue alors le patron de Radio France pour écarter les soupçons de pression politique qui pèsent sur ce double licenciement. Selon l'éditeur, "Dans cet ouvrage agrémenté de nombreuses chroniques aussi drôles que féroces, l'humoriste nous livre sa version des faits. Mais le mea-culpa de cet incorrigible frondeur pourrait bien masquer un nouveau forfait... On vous aura prévenu : ce type est in-sup-por-table !"
Dans un entretien paru hier sur le site lalsace.fr, Didier Porte répond ceci quand il lui est demandé s'il a cherché le clash : "Thomas Legrand a raconté que je m’étais suicidé professionnellement. C’est une connerie énorme : j’ai quatre gamins à charge, dont deux en bas âge. J’étais bien sur Inter, je n’avais aucune raison de faire ça. Mais Stéphane Guillon et moi étions condamnés depuis l’arrivée de Hees et Val, qui se devaient de justifier leur soumission à ceux qui les ont nommés. Ce n’est pas un hasard si Val ne m’a jamais adressé la parole pendant un an, alors que je faisais six chroniques par semaine sur France Inter, et à des horaires stratégiques. Ils attendaient un prétexte, et j’ai fait la connerie de leur en fournir un, cette chronique où j’imitais Villepin répétant « J’encule Sarkozy ». C’était une faute de goût, mais dans l’esprit de l’humour « bête et méchant » des années 70".
Suite à l'invitation de Stéphane Bern, on retrouvera jeudi Porte au Fou du roi, comme invité. Et selon le Parisien, il enregistre mercredi Les grosses têtes où il fera la promotion du bouquin.
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