Noah : "je me dis qu'énerver les fachos, c'est une bonne chose".

Interrogé pour un entretien paru dans le quotidien régional Var matin, Yannick Noah, qui a récemment porté plainte pour menaces de mort.

Le chanteur dit qu'on sent qu'il y a une réelle montée de l'extrême-droite, mais c'est surtout le fait de voir des propos véhiculés par certaines personnalités du monde politique qui le scandalise. Totalement irresponsable, selon lui, car des gens ont du mal à décoder ce type de propos. "Ce qui compte, ce n'est pas seulement ce que l'on dit, mais ce que les autres comprennent". Et c'est comme ça, poursuit Noah, que l'on se retrouve dans des situations dramatiques. "A partir du moment où l'on montre l'étranger comme un ennemi, il ne peut y avoir que des problèmes".

Le bonheur de Yannick Noah ? Rassembler les gens, quelles que soient leur classe sociale, leur appartenance poolitique, religieuse, leur couleur de peau. "Je le vis au quotidien lors de mes cocnerts. C'est cette France que j'apprécie, que je connais, qui est réelle". Ce sont ces gens-là qui lui donnent de l'énergie. Dans ce contexte, il ne veut pas s'arrêter, dit-il, à quelques abrutis qui prennent de leur énergie et de leur temps pour tenter de détruire "ce que l'on essaye de bâtir. Et pyis, à la fin, je me dis qu'énerver les fachos, c'est une bonne chose!".

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