15 Juillet 2010
Tous les jeudis de l’été, ARTE revisite les années 60. Troisième thème, ce jeudi 15 juillet : comment s’est imposée la figure du jeune rebelle, incarnée par James Dean ou dynamitée par John Travolta.
Voici le détail de cette soirée présentée par Philippe Manoeuvre...
20h35. GREASE.
L’été touchant à sa fin, Danny et Sandy doivent se séparer. La jeune femme retourne en australie et les tourtereaux ont peu d’espoir de se revoir. De retour au lycée, Danny retrouve sa bande de copains, les T-birds, quatre joyeux loubards qui règnent en maîtres sur l’établissement. il leur raconte son amour de vacances sans se douter que Sandy est restée aux étatsunis et qu’elle a intégré la même école que lui…
Film de Randal Kleiser (États-Unis, 1978). Scénario : Bronte Woodard. Avec : John Travolta (Danny Zuko), Olivia Newton-John (Sandy Olsson), Stockard Channing (Betty Rizzo), Jeff Conaway (Kenickie).
22h25. JAMES DEAN, PETIT PRINCE, PETIT BATARD.
Dans les années 1950, de profonds changements apparaissent dans la société américaine. Nombre d’adolescents se rebellent contre l’ordre établi. Ils deviennent dans le même temps un objet convoité pour les publicitaires et les responsables économiques. Le cinéma, le théâtre, la télévision et le monde musical commencent à véhiculer de nouvelles images de la jeunesse. James Dean arrive à point nommé pour incarner les jeunes incompris dans À l’est d’Éden et La fureur de vivre. Il marque aussi une rupture avec les canons esthétiques en vigueur à Hollywood : son look d’ado ténébreux, ses expressions de chien battu et d’éternel incompris, vont faire oublier un temps les vrais mâles au regard implacable qui peuplaient les écrans. Documentaire d’André Schäfer et Werner Köhne (Allemagne/Finlande/ Pays-Bas, 2005, 1h30mn).
23.55 NEIL YOUNG
Le grand Neil Young en concert, filmé par Jonathan Demme (Le silence des agneaux).
En plus de quarante ans de carrière, il a tâté de la country, du folk-rock et fait du grunge avant l’heure. En 2005, Neil Young sort Prairie wind, un album chargé d’émotion, où il évoque la maladie de son père, la fuite du temps et ses mentors (Johnny Cash, Elvis…), qui sera suivi d’une série de concerts. Jonathan Demme en a filmé la première au mythique Ryman Auditorium de Nashville. La “patte” de ce cinéaste amoureux de musique se fait sentir dans ce documentaire d’une qualité d’image et de son exceptionnelle.
Crédit photo James Dean © ROY SCHATT.
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