Jean-Pierre Pernaut : "La France dont je parle dans mon journal, c'est la mienne."

Jean-Pierre Pernaut : "La France dont je parle dans mon journal, c'est la mienne."

Longue interview de Jean-Pierre Pernaut dans l'hebdomadaire très droitier Valeurs Actuelles ce jeudi 2 août.

Celui qui a fêté ses 30 ans à la tête du 13 heures de TF1 dit chercher en permanence à être au plus près de la vie des gens, tout simplement. "Tous les matins, j'appelle nos correspondants régionaux à Brest, à Dunkerque, à Marseille, à Ajaccio ou ailleurs et je demande: "Que se passe-t-il aujourd'hui chez vous?" On a 19 bureaux, 150 journalistes en région alors, chaque jour, nous cherchons à savoir ce qu'ils ont à dire. On évite ainsi de rester focalisés sur Paris".

Ce journal est celui des Français, pas seulement des Parisiens, ajoute son présentateur vedette qui rappelle que c'est le deuxième JT en termes d'audience dans toute l'Europe. "Il y a une véritable fidélité, sans doute parce que ce journal ressemble aux gens qui le regardent, que nous abordons des sujets proches de leurs préoccupations, que nous essayons de répondre à des interrogations réelles et quotidiennes... Et peut-être aussi parce que je tiens à rester un présentateur le plus naturel possible à l'antenne".

Votre secret est peut-être de ressembler aux gens à qui vous parlez, souligne un des journalistes de Valeurs Actuelles... "Je crois que, en effet, je vis très normalement. Je ne me suis jamais enfermé dans une bulle. La France dont je parle dans mon journal, c'est la mienne. Le week-end, je quitte la télé, les médias, la politique... Je suis chez moi, en vacances, je vais faire mes courses, je suis au marché le dimanche, je m'occupe de mon jardin, j'accompagne mon fils au karting ou ailleurs. Bref, j'ai une vie normale, je ne l'ai jamais changée".

Lors de l'entretien, "JPP" refuse qu'on le qualifie de militant, et précise qu'il essaie juste de faire un journal le plus complet possible. "C'est comme le terme d'ambassadeur... Je ne le suis pas. Quand j'ai rencontré Emmanuel Macron, il a fait de moi l'ambassadeur des anti-80 kilomètres-heure. Sur ce sujet comme sur d'autres, j'ai simplement fait mon travail. Cette mesure pose certaines questions auxquelles personne ne donne réellement de réponses. C'est mon métier de le dire. Quand on me dit "on va économiser 400 vies" en passant à 80 kilomètres-heure, j'essaye de savoir d'où vient ce chiffre. Vraisemblablement, d'une étude mathématique réalisée en 1980, sur les modèles de l'époque, et qui conclut à 10 % de morts en moins lorsqu'on percute un mur à 80 kilomètres-heure plutôt qu'à 90. Quand j'évoque ce problème, je ne suis pas un militant, je suis un journaliste."

Interview complète à lire pages 14 à 19 dans le numéro paru ce jeudi.

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