Reprochant la saleté et la violence de la capitale, Stéphane Bern quitte son appartement à Paris.

Entretien avec l’animateur Stéphane Bern dans les colonnes du quotidien Aujourd’hui en France et sur le site du Parisien. Celui qui est à la tête d’une mission de sauvegarde du patrimoine va quitter son appartement parisien, où il était installé depuis 18 ans (il vit à Paris depuis son enfance). Direction l’Eure-et-Loir.

Stéphane Bern se dit soulagé de quitter Paris où il avait l’impression de devenir fou. Ses reproches ? La saleté, les trous dans la chaussée, les chantiers permanents, le bruit, « et surtout, surtout, la violence…Il faut entendre comment les gens parlent. La circulation est une source inouïe de tensions. Les voitures contre les piétons, les trottinettes contre les vélos, les scooters contre les voitures… Cette guerre des roues est insupportable ».

Concernant le patrimoine de Paris, Bern déplore un laisser-aller général, voire un enlaidissement. La ville, dit-il, est devenue une poubelle où les gens se débarrassent de tout, n’importe où et n’importe comment. Il s’inquiète aussi pour le mobilier urbain. « Les bancs Davioud remplacés, les grilles d’arbres en fer qu’on enlève sous prétexte de manifestations, et même les anciens kiosques qui étaient si beaux… Les nouveaux bancs au Panthéon et les fontaines des Champs-Élysées, c’est quand même affreux. Changer les choses, je n’ai rien contre, mais pas si c’est pour détruire notre patrimoine visuel et encore moins si c’est pour faire moins beau ».

Stéhpane Bern, qui pointe par ailleurs la responsabilité des usagers pour la propreté, demande à Anne Hidalgo de se réveiller, de restaurer le prestige, l’attrait et la qualité de vie de cette ville.

Crédit photo © Christophe Lartige - France 2.