Dans les salles dès ce 5 mars, Le système Victoria, avec Damien Bonnard et Jeanne Balibar.

Dans les salles dès ce 5 mars, Le système Victoria, avec Damien Bonnard et Jeanne Balibar.

Dans les salles dès ce mercredi 5 mars, Le système Victoria. Un film de Sylvain Desclous.

Directeur de travaux, David est à la tête du chantier d'une grosse tour en construction à La Défense. Retards insurmontables, pressions incessantes et surmenage des équipes : il ne vit que dans l'urgence.

Lorsqu'il croise le chemin de Victoria, ambitieuse DRH d'une multinationale, il est immédiatement séduit par son audace et sa liberté.

Entre relation passionnelle et enjeux professionnels, David va se retrouver pris au piège d'un système qui le dépasse.​

Adapté du roman d’Éric Reinhardt.

Avec Damien Bonnard et Jeanne Balibar ; ainsi que Cédric Andoura, Ouassini Embarek, François Busnel et la participation d'Éric Reinhardt. 

Sylvain Desclous :

"J’ai découvert le roman d’Éric Reinhardt à sa sortie, en 2011, et je me rappelle avoir été littéralement happé par le livre. Á l’époque, je gagnais ma vie comme organisateur de séminaires pour de grandes entreprises et je vivais quotidiennement tout ce que décrivait Le Système Victoria. En effet, à la satisfaction d’avoir trouvé à la fois un travail rémunérateur et un bon poste d’observation s’était substitué le sentiment que tous les discours entendus sur l’engagement, la cohésion et la collaboration dans l’entreprise étaient vains et faux. J’étais au cœur d’un fonctionnement que résume définitivement Éric Reinhardt quand il écrit : « Ce n’est pas parce qu’’un objectif est irréaliste qu’il ne faut pas essayer de l’imposer. »

Lorsqu’Éric m’a proposé d’adapter Le Système Victoria, j’ai relu le roman et ai été frappé de voir à quel point il restait d’une brûlante actualité. Dans le même temps – et paradoxalement, j’ai eu l’intuition qu’il fallait m’en détacher si je voulais garder intacte la charge politique du livre et le tragique de son dénouement. Même si Le Système Victoria n’est pas un film aussi ouvertement et frontalement politique que ne l’est De Grandes Espérances, il est construit sur une vision du monde et d’après un point de vue qui eux sont politiques.

J’ai donc choisi de raconter l’histoire uniquement du point de vue de David d’imaginer une autre fin que celle du roman. Cette double « trahison » a permis d’inscrire le parcours du personnage principal dans une dramaturgie plus forte et plus tendue. Mon film fait ainsi le récit d’une passion dévorante sur fond d’un monde du travail brutal et déshumanisant.

Il est aussi l’histoire d’un homme à qui la rencontre d’une femme et de son système fait réaliser l’impossible et tout perdre en même temps."

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