Michel Leeb et le nivellement par le bas à la télé.






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France 2 diffuse le 5 janvier le classique "12 hommes en colère". En direct du Théâtre de Paris. Avec Michel Leeb en tête d'affiche.


Interrogé par la rédaction du magazine Télé Loisirs, dans le numéro en vente ce lundi, le comédien souligne que cette pièce n'est pas un simple divertissement. "C'est une pièce civique, même si elle s'apparente à un thriller. Elle donne à réfléchir sur la notion de racisme, de préjugés..."


Et à propos d'homme en colère, Michel Leeb l'est à propos de la télé qui ne cherche pas à élever le débat. Aujourd'hui, dit-il, les vrais artistes sont remplacés à la télé par des inconnus dans des émissions de télé-réalité. Du voyeurisme pur et simple selon lui. "Mettre des gens dans des situations extrêmes pour ensuite les exclure devant des millions de gens, c'est humiliant, c'est lamentable. A la télé, le nivellement se fait parfois par le bas. C'est vraiment dommage..."


Au sujet de la pièce Douze hommes en colère : Mise en scène de Stephan Meldegg. D'après Twelve angry men de Reginald Rose. Adaptation de Attica Guedj et Stephan Meldegg. Scénographie Charlie Mangel.


Avec :

Michel Leeb (juré n° 8),
Alain Doutey (juré n° 1),
Eric Viellard (juré n° 2),
Pierre Santini (juré n° 3),
Jean-Luc Porraz (juré n° 4),
Louis-Marie Audubert (juré n° 5),
François Gamard (juré n° 6),
Elrik Thomas (juré n° 7),
André Thorent (juré n° 9),
Jean-Jacques Moreau (juré n° 10),
Jérôme Le Paulmier (juré n° 11)
et César Méric (juré n° 12).


Il s’agit d’un huis clos entre les jurés du procès d’un adolescent noir de seize ans, accusé d’avoir poignardé son père. S’ils rendent le verdict "coupable", plus rien ne s’opposera à la peine de mort. Tout accuse le suspect : la voisine d’en face l’a vu, le vieil homme du dessous l’a entendu, un commerçant lui a vendu le soir du meurtre le couteau que l’on a retrouvé dans le corps de son père. Pourtant lors du vote qui doit décider du verdict final, un juré ne lève pas la main pour "coupable". Sa raison : "Il n’est pas sûr". L’unanimité étant requise, deux heures de débat, pendant lesquelles chacun prend une position qui ne cesse de changer au rythme des arguments, s’installent. Des révélations se font. Des faits établis se désagrègent.



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