Ce soir ou jamais, saison 2 sur France 3.

 


La saison 2 de Ce soir ou jamais débute ce lundi 17 septembre sur France 3. Vers 23 heures, avec Frédéric Taddéi.



Cette année, la culture s'associe davantage à l'actualité avec une nouvelle organisation de l'espace : le Soir 3 de Marie Drucker se fera en direct du plateau de Ce soir ou jamais  du lundi au jeudi..



Selon Rachel Kahn, productrice, il va falloir gérer l’espace, lui créer un lieu dédié avec des passerelles vers le reste du décor. Il faut injecter de la fluidité. "Pas question de mélanger les genres, l’info reste l’info. Mais insuffler de l’interactivité peut être passionnant. Il y aura un dialogue entre Frédéric et Marie qui devrait trouver un écho dans le contenu éditorial. C’est un joli couple ! On est ravi d’accueillir Marie et le Soir 3, qui ont manifesté une vraie envie de nous rejoindre. On va casser les codes du journal, c’est très excitant ! ". Seront programmées des soirées-événements, des spéciales avec des invités exceptionnels en fonction de l’actualité. "Tout en consolidant nos acquis. Les revues de presse seront évidemment conservées mais en identifiant mieux les jours, en organisant davantage la grille hebdomadaire. "



"Le bilan de cette première saison est très positif. On a une émission qui ressemble à celle qu’on rêvait de faire. On a rempli notre objectif en terme de contenu et de présentation. Ce soir (ou jamais !) a marqué d’emblée sa différence et son exigence, celle de décrypter l’actualité à travers la culture. Nos invités ne sont pas des peoples, ils n’écument pas les autres plateaux, ils viennent chez nous parce qu’ils savent qu’ils auront la parole et pas de contrainte. On a fait découvrir beaucoup de gens, d’idées, de phénomènes. C’est une émission cohérente avec la chaîne et qui représente parfaitement ses valeurs. « Rendre l’intelligence intelligible » : cela a été notre ambition toute l’année et je crois qu’on y est arrivé. 

Il n’y a pas eu d’étape vraiment marquante durant cette première année. Nous sommes dans un flux tendu, chaque émission est une étape. C’est une continuité, on évolue au fil du direct. On tient compte des retours, on change les choses en permanence. Nous sommes dans l’immédiateté, tous les changements ont été effectués dans l’instant. Au fond, nous n’avons cessé de modifier pour améliorer. C’était notamment le cas avec le public dilettante des premières émissions. Cela ne fonctionnait pas, nous en avons pris acte. Et ainsi de suite. Comme nous produisons nous-mêmes, tout est modulable très rapidement. C’est une évolution permanente et c’est aussi ce qui fait la marque de l’émission.

La revue de presse a eu un tel succès qu’elle a pris beaucoup plus de place dans l’émission. Cet engouement nous a surpris mais de manière très positive. Les rares plateaux avec des peoples n’ont pas eu le succès escompté. En revanche, ceux avec du mélange, de la diversité et de la découverte ont été plébiscités. Mais ce n’est pas si étonnant. Cette émission est née de France 3, elle en est une émanation directe, son public lui ressemble. Et quand on parle de diversité, d’ouverture et d’exigence, on y est totalement ! Ils n’ont pas envie de voir ce qu’ils peuvent voir ailleurs. J’ai beaucoup d’anecdotes, évidemment, il s’est passé tellement de choses sur le plateau ! J’ai en mémoire le coup de gueule de Bedos, qui avait quitté le studio très énervé et… personne ne s’en était aperçu ! Cela symbolise bien la liberté de ton de Ce soir (ou jamais !), on peut s’en aller, pas de souci, mais l’émission continue, il y a des gens qui sont là, prêts à dialoguer. Bedos s’en est voulu et est revenu quelques semaines plus tard. "

 


Photo copyright France 3. Propos recueillis par Julien Chavanes