Brèves télé, vendredi 17/02

- Sommaire + Clair.

Ce samedi ( source C+ ) : les invités sont Astrid Veillon qui viendra expliquer pourquoi l'arrêt de Quai numéro 1 ; Angela Lorente et Guillaume Zublena pour évoquer le Royaume.

Reportages sur Sarkozy qui a pris durant une heure l'antenne de RMC ( et BFM tv qui diffusait l'émission radio ),  les coulisses des JO de Turin avec les petites chaînes qui tentent de travailler sans accréditations, 24 heures avec Richard Branson en marathon médiatique pour son livre...

- Oasis.

Sur France 4 ce soir à 20h50, diffusion d'un concert d'Oasis : les titres du 8eme album et les plus grands tubes. 60 minutes de pop.

- Quai numéro un.

Ultime épisode inédit ce soir.

Selon Perrine Fontaine interviewée par le Parisien ( elle est directrice de la fiction de France 2 ) : "c'est le bon moment pour tenter autre chose. On veut doper notre case du vendredi, offrir plus de diversité, des personnages complexes, plus noirs, en restant dans la thématique policière.  Dès cette rentrée, la case aura de nouvelles couleurs".

Parmi les projets : "Crimes et compagnie", série avec Clémentine Célarié dans le rôle d'une "espèce de Columbo au féminin". Mais aussi "Greco" et "David Nolande". Deux feuilletons de  6 x 52 minutes.

- Flics de France : Beurs et Bleus...

France 3 diffuse ce vendredi 17 février vers 23h45 (no comment...) un documentaire de Juliette Senik, Flics de France.

Siham, Moustapha, Kaouter, Karim, Sidi-Jaffar...Ils vivent à Paris ou en périphérie, sont musulmans, pratiquants ou non, baignés dans leur culture d'origine ou éloignés de leurs racines. Tous ont fait le choix d'endosser l'uniforme de policier. La réalisatrice les a suivis au quotidien dans les 19e et 20e arrondissements.

Elle présente ainsi son travail (dossier de presse ) :

"Lorsque les producteurs m'ont proposé, il y a quelques mois, de réaliser ce documentaire, j'ai tout de suite perçu la richesse d'un tel sujet qui suppos eune véritable problématique : les jeunes policiers d'origine maghrébine sont-ils considérés comme des traitres par leur milieu d'origine ? Une question qui a réellement pris tout son sens lorsque nous nous sommes retrouvés à leurs côtés, sur le terrain, dans les 19e et 20e arrondissements de Paris, confrontés à une population qui leur renvoie que "la tenue ne va pas à tout le monde", dans ces quartiers, où, là bas comme partout ailleurs, la police a le mauvais rôle.

J'ai rencontré 5 jeunes gens d'origine maghrébine qui ont choisi d'exercer le métier de policier et qui ont accepté de se laisser filmer plusieurs semaines. Si c'est pour eux une certaine forme de reconnaissance, ils n'ont pas cherché à se mettre en avant, mais simplement à montrer leur travail.  Une réalité - souvent dure - que je me devais de rendre compte au mieux en montrant leur quotidien et à laquelle ils sont sans cesse exposés.  Cependant, ils aiment l'action, l'intervention. Ils ont choisi ce métier pour vivre tout cela. Il y a chez eux un côté cow-boy même si il n'est pas clairement revendiqué. Si l'un d'eux considère son envie d'être policier pour mieux s'intégrer, pour "aider la France, être actif  et ne pas être un poids", les autres ont une toute autre ambition : avoir un beau rôle et être respecté. Devenir policier est pour tous un moyen de s'affranchir de leur famille, de leur culture.

Quoi qu'ils en disent, l'uniforme leur donne une importance. Lorsque la jeune Siham raconte que lorsqu'elle est en uniforme, elle n'a aucune appartenance ethnique, politique ni même de sexe, ce 'nest pas ce que nous avons constaté. Loin du discours que leur direction leur a certainement demandé de tenir, loin des réserves qu'impose leur fiction, j'ai découvert des jeunes qui, tout en se fondant dans un corps, dans un groupe ont pris conscience de ce qu'ils étaient  : ils peuvent revendiquer leur religion, leurs pratiques tout en étant fiers d'avoir intégré le corps de la police française et d'être républicain. Il n'y a plus de dilemne entre les deux".