31 Mai 2006
Léna Lutaud a consacré dans Le Figaro ( page économie - audiovisuel ) un article sur les secondes parties de soirée sur TF1.
Les négociations s'annoncent serrées. Selon la journaliste, dans les prochaines semaines, Patrick Le Lay et Etienne Mougeotte vont décider quels animateurs- producteurs seront en charge des secondes parties de soirée.
Selon l'article publié mardi, "La plupart des stars en charge de la grille en 2005 sont sur les rangs. Autant dire qu’entre Julien Courbet ( société Concepteria), Jean- Luc Delarue ( Réservoir Prod), Pascal Bataille et Laurent Fontaine ( Unimédia), Carole Rousseau ( Isoete Productions) et Sébastien Cauet (société Cauet Tivi), la concurrence est vive.
Pour toutes ces vedettes dirigeantes de PME, l’enjeu est colossal. Achetées par TF1 entre 170 000 et 200 000 euros pièce ( soit trois fois moins qu’un « prime time » à 20 h 50), les secondes parties de soirée sont économiquement stratégiques car elles sont diffusées en moyenne à 34 numéros par an. Ce qui représente entre 6 et 7 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel pour le producteur. Pour Pascal Bataille et Laurent Fontaine qui ont trois émissions à l’antenne, ces cases représentent 60 % du chiffre d’affaires d’Unimédia"
Autre extrait de l'article :
"En termes de marge, ces émissions sont tout aussi vitales. Contrairement aux prime times, les invités ne sont pas payés et les décors des plateaux sont vite amortis. Du coup, les concepts sans reportages atteignent vite une rentabilité de 40 %. Surtout si, comme pour « La méthode Cauet » , il est possible d’en enregistrer deux le même jour. Autant dire que pour la société de Sébastien Cauet et celle de Bataille et Fontaine qui se partagent à 50-50 la marge de l’émission, l’enjeu de la revoir à l’antenne à la rentrée est important"
Critères demandés par TF1 : que la part de marché atteigne au minimum 35 % chez les ménagères de moins de 50 ans et que les scores des émissions soient réguliers. "Avec ces critères, une seule émission tire son épingle du jeu, « Sans aucun doute » de Julien Courbet. Elle vaut de l’or puisque, après douze ans d’existence, elle atteint 45 % de parts d’audience et qu’elle s’offre le luxe d’avoir trois coupures de publicité"...
Courbet est donc tranquille pour la rentrée. En revanche, "Les autres animateurs producteurs sont moins sereins car leurs contrats arrivent à échéance en juin. Or, le contexte est difficile."
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