Hélène de Fougerolles : Jeanne Poisson, marquise de Pompadour.

Lundi et mardi, Hélène de Fougerolles et Vincent Perez font revivre, sur France 2, le mythe de la roturière devenue "première femme de France", dans la mini série Jeanne Poisosn, marquise de Pompadour.

Le résultat de cette fresque est le fruit de Robin Davis. Casting complet sur ce lien IMDB.

Cette fresque glamour conte comment une jeune roturière devient, 20 ans durant, la favorite de  Louis XV ( Perez ) et sa conseillère la plus éclairée.

Vincent Perez :

 A propos de son rôle de Louis XV :

"Louis XV n'est pas resté "bien aimé" longtemps. Il était très populaire au début de son règne jusqu'à ce que, gravement malade, il soit obligé de confesser publiquement ses moeurs légères, assez incompatibles avec son titre de roi "très chrétien". Il a finalement survécu mais sa réputation a été à jamais entachée ! Visiblement, il aimait échapper à ses responsabiltiés. Il avait un "maître de bouche" qui lui procurait de multiples médicaments contre la migraine, autrement dit des...courtisanes. Moi, ça m'amuse. Je l'ai joué très macho. Sa relation avec la Pompadour - son amour sincère et durable pour cette femme d'un autre monde, sensible et intelligente - est interessante de ce point de vue là également, puisqu'elle le fait évoluer sur les femmes. Elle lui apprend à les écouter, à les respecter, etc".

Au sujet d'Hélène de Fougerolles :

"J'ai été bluffé par son interprétation. Elle s'est laissée totalement habiter par le rôle. C'était très impressionnant d'assister à ce processus. Même sur des scènes très courte,s elle arrivait à dégager de telles émotions !"

Hélène de Fougerolles :

Ce qui l'a séduite dans cette fiction :

"Le scénario est un vrai régal d'actrice. D'abord fraîche et maladroite, la Pompadour va devoir faire le dur apprentissage de la vie à la Cour. Une favorite du roi - roturière qui plus est - logée à Versailles, vous imaginez le scandale ! Au fil du temps, elle s'endurcit, devient plus calculatrice, voire manipulatrice.Ainsi, elle parvient à garder le contrôle, vingt ans durant. Un tel destin, pour une comédienne, permet de jouer sur une grande palette d'émotions. Je passe de la jeune fille de 24 ans, drôle, légère, folle amoureuse du roi, à la marquise froide et résignée. De la femme des Lumières, amie des philosophes et protectrice des arts, à la mère esseulée et endeuillée".

Comment s'est-elle appropriée le rôle :

"Si j'ai réussi à apporter quelque chose, c'est un peu de fragilité. La Pompadour devait être une femme beaucoup plus forte que moi, très ambitieuse, très digne.Il y a ce moment terrible, quand on lui annonce la mort de sa fille, devant la Cour au grand complet. Elle garde la face, fièrement. Je la joue plus vulnérable. Je réagis avec ma propre émotion. Une manière d'humaniser le personnage".

Résumé :

Première partie, lundi :

"Par sa légèreté et son intelligence, Jeanne-Antoinette Poisson séduit le roi Louis XV. Une folle passion les unit bientôt. Pour l'avoir à ses côtés, le monarque l'introduit à la cour et lui donne le titre de marquise de Pompadour. L'arrivée de la nouvelle venue ne plaît guère au Dauphin et à la reine, qui voudraient limiter son influence. Mais rien n'y fait. L'entourant d'une chaude tendresse, prévenant le moindre de ses désirs, la Pompadour sait se rendre indispensable auprès de ce roi qui connaît quelques épisodes dépressifs. Amie des encyclopédistes et des artistes, elle ne ménage pas ses efforts pour égayer l'environnement du roi et lui ouvrir de nouveaux horizons."

Deuxième partie, mardi :

"L'histoire d'amour entre le roi Louis XV et la Marquise de Pompadour connaît quelques vicissitudes. Les fidèles de Jeanne l'ont trahie et la cour la méprise. Assaillie de toutes part, la favorite se retire au château de Bellevue avec sa fille, Elisabeth, et sa confidente. Jeanne est enceinte et le monarque l'ignore encore. Ne pouvant vivre sans elle, il la rejoint et l'impose à nouveau à la cour, au grand dam du Dauphin et de l'Eglise. Une trahison supplémentaire lui fait perdre l'enfant qu'elle attend. De leur côté, les dévots multiplient les attaques. Diderot est d'ailleurs arrêté. De santé fragile, Jeanne continue pourtant d'inspirer le roi dans ses décisions politiques."

 ( extraits d'interviews issus du dossier de presse )