5 Février 2007
Ce lundi soir, TF1 inaugure son rendez-vous politique, en vue de la présidentielle, "J'ai une question à vous poser".
Patrick Poivre d'Arvor est aux commandes de l'émission proposée par Robert Namias et réalisée par Serge Khalfon.
Nicolas Sarkozy est le premier invité.
La chaîne proposera, dans un premier temps, quatre grandes soirées politiques en prime-time les lundis 5, 12, 19 et 26 février prochains au cours desquelles les candidats présumés ou déclarés feront face aux Français.
PPDA dit qu'à TF1, "nous considérons que nous avons une vocation pédagogique, démocratique et citoyenne. Notre pays s'apprête à vivre une campagne présidentielle aussi intense que majeure. Il nous a donc semblé utile d'offrir le meilleur, c'est-à-dire quatre prime-time - l'heure royale - à tous les candidats. Mais notre plus grand souhait est que les Français puissent leur parler, qu'il n'y ait aucun filtre entre eux et les citoyens. Voilà pourquoi nous avons demandé à l'institut Sofres de nous proposer quatre panels de cent Français. Nous ferons en sorte que le plus grand nombre puisse interroger notre invité."
Concernant la vie politique en ce début d'année, il la trouve très foisonnante et, il trouve que le débat est assez bien engagé. "Nombre de personnes ont déjà pu s'exprimer et faire des propositions de fond. C'est, ensuite, aux Français, et à eux seuls, de s'exprimer, de décider. Il s'agit d'un principe vraiment général à TF1. Notre devoir est de leur donner tous les éléments puis, à leur tour de se déterminer. En aucun cas, nous ne prémâcherons leur choix. De toute façon, les Français ont toujours fait ce qu'ils voulaient et c'est parfait ainsi. Ils ont beaucoup de bon sens, un trait de caractère typiquement français que j'apprécie particulièrement".
Ce matin, dans le Parisien, Robert Namias est catégorique est assure que jusqu'à ce que la question soit posée à l'invité par l'un des cent Français, personne ne la connaîtra. "Il n'y a pas de trucage. Notre pari va jusqu'au bout, plus loin que le débat entre Chirac et les jeunes lors du référendum. Alors, évidemment, il y a une part d'inconnu durant ces deux heures..."
Les émissions traditionnelles candidats face aux journalistes ne sont pas abandonnées. Fin mars, une émission politique spécifique, Face à la Une, sera programmée. Pour recevoir les candidats après le 20 heures.Mais entre les deux tours et d'ici les autres échéances électorales, le concept inauguré ce soir devrait être de nouveau proposé.
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