Jean-Luc Delarue : le témoignage d'un employé d'Air France

Au lendemain de plusieurs heures de garde en vue dans les locaux de la police aux frontières à l'aéroport de Roissy, un délégué CFDT des personnels d'Air France évoque dans Closer les plaintes déposées contre Jean-Luc Delarue.

Selon ce délégué, trois membres de l'équipage ont déposé plainte pour insultes et violences. Le syndicat se porte partie civile. "Nous luttons depuis plusieurs années contre l'accroissement de la violence dans les avions".

La direction refuse que les chiffres officiels soient communiqués précisemment. "Elle a pourtant accepté que nous suivions des cours prodigués par des agents de sécurité et des membres du GIGN. Le personnel sait désormais comment sangler un passager à son fauteuil, comme dans le cas de Monsieur Delarue".

Le délégué précise que la direction d'Air France a annoncé qu'elle accompagnerait ses employés. Le service juridique de la compagnie les soutiendra dans leurs démarches. Peu de temps après l'arrivée à Johannesburg, dit-il, Air France a conseillé à ses trois collègues d'attendre d'être revenu en France pour déposer plainte contre l'animateur. S'ils l'avaient fait en Afrique du Sud, Delarue aurait pu passer 15 jours en prison. "Visiblement,on ne voulait pas gêner les vacances de Monsieur Delarue. Pour nous, c'est un passager comme les autres".

A la descente d'avion, en Afrique, Jean-Luc Delarue a été selon le délégué syndical interrogé par la police du pays puis relaché. Il aurait subi un test sanguin pour s'assurer qu'il n'était pas porteur du VIH "après qu'il ait mordu l'un des agents jusqu'au sang".

La presse people, ce lundi, consacre de nombreuses pages à "l'affaire".