RIS saison 2

Les  téléspectateurs belges ont découvert récemment la seconde saison de la série française R.I.S.. En France, TF1 à son tour à met à l'antenne cette saison riche de 12 épisodes. La première saison avait séduit une moyenne de 10 millions de personnes ! Diffusion dès aujourd'hui jeudi 11 janvier, à raison de deux épisodes par semaine.

Jean Pierre Michaël, qui interprète le personnage de Marc Venturi, était récemment interrogé par la presse belge. Il disait qu'il appréhendait de repartir sur douze épisodes. Car au bout de la première saison, il était vidé. "C'était une aventure à créer, sans savoir ce qu'on donnait à l'image, puisqu'on avait tous peu tourné. Quand vous faites le bilan de votre travail, vous partez avec une idée plus claire de ce que vous avez à faire. J'ai réussi à gérer mon énergie et mon stress plus sereinement."Des éléments neufs apparaissent sur la disparition de sa femme, dans cette saison. "Et il évolue personnellement. Troublé par Julie (Barbara Cabrita), il se trouve confronté à lui-même, à sa droiture. C'est le genre de choses que vous pouvez développer sur une série. Cela passe par un mot, une séquence, un regard, qui vont nourrir les rapports qu'on a les uns avec les autres. Les problématiques de chacun résonnent davantage les unes avec les autres. C'est presque plus passionnant pour nous, comédiens, que les enquêtes" déclarait-il au journal la Libre Belgique.

Selon ce journal, cette deuxième saison de "RIS, police scientifique" s'avère plus efficace et plus centrée sur les personnages."Dès les premières images, le constat est clair : les défauts de la saison 1 ont été gommés. Fini les dialogues plats et la multiplication des "chapitrages", inutiles rappels à la compréhension de l'intrigue"(..)" Par ailleurs, la narration a été resserrée et les scénarios complétés. L'ensemble dégage une impression d'efficacité. "

Laurent Vivier, directeur de collection, explique le point de départ de cette seconde saison : le dernier épisode de la saison 1 s'achevait sur la mort du poseur de bombe et relançait l'histoire personnelle de Marc Venturi. L'intrigue a été conservée mais en estompant globalement l'aspect feuilletonnant de la série. Place à une caractérisation plus forte des personnages. "Dans ce type de série policière, l'habituelle culture de l'aveu est moins présente car tout avance par la preuve. Nous voulions nous recentrer sur les rapports entre les personnages pour éviter un rendu trop "clinique" et donner à la série plus d'humanité". Pour les mêmes raisons, une dose d'humour a été incorporée. "Un travail très délicat car nous devons construire deux intrigues en parallèle dans un temps très court. Dans ces conditions, il est impossible d'ajouter une forte histoire feuilletonnante. Selon les épisodes, nous arrivons à faire ressortir au moins l'un des personnages récurrents".Les épisodes comportent toujours deux intrigues, mais la principale préoccupation était de créer une construction en quatre actes, issue du modèle américain.

(Photo JM Sureau - TF1 ).