29 Janvier 2007
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TF1 diffuse ce lundi soir une fiction franco-suisse de Denys Granier Deferre, "L'affaire Ranucci, le combat d'une mère".
En tête de distribution, Catherine Frot ( rôle de Héloïse Ranucci ), Alexandre Hamidi ( rôle de Christian Ranucci ), Frédéric van den Driessche ( rôle de Maître Badinter ), Didier Flamand.
Dernièrement, Takis Candilis rappelait que "Comme pour L'Affaire Villemin sur France 3, le tribunal a autorisé la diffusion de L'Affaire Ranucci en estimant qu'il ne pouvait y avoir de jugement a priori, au nom de la liberté d'expression. Après le passage à l'antenne, la justice pourra statuer, si elle est de nouveau saisie".
Le résumé :
Héloïse Ranucci est la seule à croire en l'innocence de son fils, Christian, accusé d'avoir sauvagement assassiné une enfant de huit ans. Contre vents et marées, elle fait front, seule face à une opinion déchaînée. A deux jours du procès en assises, Patrick Henry, lui, avoue son crime odieux. "La France a peur" et c'est comme si Patrick faisait condamner Christian à mort. La peine capitale est prononcée. La grâce est refusée. Le couperet tombe. Lorsque s'ouvre le procès de Patrick Henry, Héloïse rédige une lettre poignante et ses mots font vaciller la conviction des jurés. L'ombre de Christian sauve la tête de Patrick...Quelques années plus tard, la peine de mort est abolie en France. Christian Ranucci aura été un des derniers condamnés à mort à être guillotiné, le 28 juillet 1976.
Selon le producteur, L'affaire Ranucci : le combat d'une mère est une histoire bouleversante par l'humanité et le courage de son personnage principal, Héloïse, la mère de Christian Ranucci. Loin de présenter une version polémique des faits, selon lui, le téléfilm met en avant le drame d'une mère qui risque de perdre son fils unique, le seul amour de sa vie. Son regard sur ces évènements rend compte de la douleur, des espoirs et du combat d'une femme face à la peine de mort. Le film ne plaide pas pour l'innocence de Christina Ranucci mais fait ressortir les invraisemblances de l'instruction et du procès.
Toujours selon le producteur, "la douleur de la mère de la vicitme est aussi violente que la douleur de la mère du supplicié. Aucune distinction ne peut être faite en la matière. Dans cette affaire qui hante encore les esprits, un doute très important subsiste sur la culpabilité de Christian Ranucci, or contrairement à ce que prévoit le Code Pénal, ce doute n'a pas profité à l'accusé.Il s'agissait de faire avec ce film un véritable plaidoyer contre la peine de mort, à travers le combat d'une mère qui, avec l'énergie du désespoir, tente d'arracher son fils à la guillotine".
Catherine Frot :
"L'idée de traiter l'affaire Ranucci à travers les yeux de sa mère me semblait très originale et interessante. J'ai aussitôt cru en la manière de raconter cette tragique histoire. Je me suis également demandé comment cette femme a pu vivre ce drame, lorsque son fils, encore jeune, a été guillotiné. Le scénario m'a beaucoup touché et j'ai accepté ce rôle.
J'ai tenté de me mettre à la place de cette mère. D'imaginer mon comportement s'il m'arrivait une histoire semblable. Je n'ai pas voulu pour autant aller trop loin dans le sentimentalisme. Je souhaitais que cette femme fasse sa propre enquête, qu'elle ait une grande force de caractère."
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