12 Août 2010
Séries… Ton classement impitoyable ! saison 2009/2010.
Place 19 – PARENTHOOD Saison 1.
Diffusion sur NBC le mardi soir à 22h (moyenne saison 1 : 6,39 millions de téléspectateurs). Renouvelé pour une saison 2.
Créé par Jason Katims (Friday Night Lights).
Avec Peter Krause (Adam Braverman), Monica Potter (Kristina), Craig T. Nelson (Zeek), Lauren Graham (Sarah), Mae Whitman (Amber), Dax Shepard (Crosby), Erika Christensen (Julia), Erinn Hayes (Racquel), Jason Ritter (Mark)…
Par Dylanesque.
Indice Spoiler : 0/5
Parenthood, c'est comme un agréable feel-good movie en version longue, avec des personnages qui ont toute une saison pour se révéler. Je me disais ça car en entendant Alexi Murdoch lors d’un épisode, j'ai repensé à "Away We Go", un film indé sans prétention, sans grande originalité, mais adorable. Je ressens la même chose devant Parenthood, et le plaisir a été grandissant tout au long de cette première saison de 13 épisodes, diffusés au printemps sur NBC. La série, inspirée par un vieux film des années 80, nous raconte le quotidien d’une famille californienne névrosée, les Braverman. Les familles névrosés, on connaît, entre les Fisher et les Walker, c’est pas ce qui manque à la télévision. Ce qui plait ici, c’est la simplicité de l’ensemble.
Chaque membre du clan a sa particularité, son univers et ensemble, ils font toujours un bon mélange. C’est vraiment lorsque les Braverman sont réunis, autour de réunions de familles improvisées autour d’un café ou pour une partie de base-ball que tout le charme de la série et de son cast fait effet. Cela participe au réalisme du show, où la famille n’agit pas comme une bande d’inconnus qui se croisent au bon vouloir des scénaristes. Ici, le naturel est roi. Alors forcément, devant quelques passages plus maladroits, plus forcés, on est en droit de s’impatienter…
On peut facilement s’endormir devant certaines intrigues un peu plus cloisonnées comme celle de Crosby, mais à chaque fois, un rayon de soleil vient sauver l’ensemble. Ce rayon de soleil, c’est la plupart du temps Lauren Graham (qui a remplacé Maura Tierney, la Abby Lockhart d’Urgences, atteinte d’un cancer). Bien qu’elle ne s’éloigne pas vraiment du registre de Gilmore Girls, la comédienne parvient à charmer sans aucun effort. Pareil pour Peter Krause, qui révèle un côté plus comique de son jeu, en incarnant les papas débordés et possessifs, à mille lieux de son inoubliable Nate Fisher. Oui, il faut bien avouer que sans ce cast exemplaire, je ne regarderais pas Parenthood avec autant de plaisir. Je ne regardais probablement pas Parenthood d’ailleurs.
En plus, pour une fois, les gamins ne sont ni mauvais ni têtes à claques, presque un miracle. On sent la touche Jason Katims, ancien scénariste pour Friday Night Lights, ce savoir-faire pour le drama doux-amer, dont NBC avait drôlement besoin pour retrouver doucement ses couleurs, sans la prétention d’un « Heroes » ou d’une autre farce qui se casse rapidement la gueule. Malgré leurs maladresses, les scénaristes réussissent vraiment à capturer les différents moments de la vie de parents, un rôle pas toujours évident, comme celui des enfants. Je suis en âge d'avoir été récemment adolescent, et de pouvoir me projeter (pas trop vite quand même) comme un parent. Ce qui fait que je me suis identifié et attaché aussi bien à Adam (Peter Krause) ou à Drew, son jeune neveu.
Je me suis attaché à tout le monde en fait. Tranquillement, les personnages vont évoluer et on se laisse porter en douceur. Aucun risque n'est pris, c'est juste une bonne petite série familiale, et c'est tout ce qu'on lui demande. Tant que les histoires sont cohérentes et évitent d'être répétitives ou trop mélodramatiques (ce qui arrive hélas un peu trop souvent en fin de saison, en particulier du côté d’Amber), je suis ravi. Un tas de guest-star vont venir égailler les épisodes comme Minka Kelly, l’adorable Lyla de FNL. Sans oublier un générique entraînant sur fond de Bob Dylan, et une bande-son exemplaire, de Devendra Banhart à Andrew Bird.
Parenthood conclut sa première saison sur un happy end, comme il fallait s'y attendre. Un happy end mielleux mais pas niais, qui aurait très bien pu marquer la fin de la série, si NBC n'avait pas eu la gentillesse de lui offrir une seconde saison. Je ne sais pas si la série a l'envergure suffisante pour tenir treize épisodes de plus sans devenir redondante, sans s'éloigner du réalisme et de la fraîcheur qui ont fait la force de ce premier essai. Ce qui est sûr, c'est que je suis vraiment heureux de pouvoir retrouver ce cast merveilleux et ces personnages très attachants l'an prochain. Pour résumer, rien d’original, mais un drama familial maitrisé. Le plus gros capital sympathie de l’année.
Chronique des épisodes : http://dylanesquetv.hautetfort.com/archives/category/parenthood.html.
Trailer ( Le générique sur http://www.youtube.com/watch?v=VEq247qQ-xw&feature=related ) :
DYLANESQUE
(Crédit photos © DR. )
Prochaine chronique vendredi midi. Précédentes chroniques : http://www.leblogtvnews.com/categorie-11513584.html .
Participations également cette saison, avec Cole, de :
Tao (Critik en Séries)
Lulla (Des News en Séries)
Alain Carrazé (8 Art City)
Pierre Langlais (Tête de séries)
Pierre Serisier (Le Monde des Séries)
Btv27 (Series Live)
Dylanesque (Dylanesque TV)
Et Boodream
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